Louis Arlette rend hommage à Musset avec le clip de Tristesse
Louis Arlette est de retour. Toujours aussi inclassable, le musicien et chanteur fait un pas de côté dans sa prolifique carrière avec le EP Sacrilèges, dont lequel il chante et adapte en musique des poèmes splendides de la littérature française.
Avec le disque Sacrilèges qui sort le 28 avril, Louis Arlette se pose une fois de plus en amoureux de la langue française, dans la lignée de Brassens ou Léo Ferré. La Ballade des Pendus de François Villon, le spleen de Baudelaire, le romantisme de Gérard de Nerval, la mélancolie de Ronsard et la "Tristesse" de Musset se retrouvent transfigurés, rendus méconnaissables par le traitement musical que Louis Arlette leur a imaginé.
Sur cet EP enregistré et mixé dans son propre studio, Louis Arlette approfondit deux qualités que l'on retrouve sur chacun de ses trois albums : l'amour de la littérature française, et des goûts musicaux anglo-saxons qui l'emmènent vers David Bowie, The Cure, Joy Division ou Nine Inch Nails.
"J'ai perdu ma force et ma vie
Et mes amis et ma gaieté
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie
Quand j'ai connu la vérité
J'ai cru que c'était une amie..." extrait de Tristesse
Voilà l'un des plus mélancoliques poèmes de la langue française totalement transfiguré par Louis Arlette. Jamais encore, les poèmes français n'auront semblé si vivant et modernes. "Je prends un poème que j’adore. Je le déshonore ! Un premier poème. Puis deux... Le plaisir est devenu ivresse. Plongée en apnée...." a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux. Des "Sacrilèges" musicaux au charme certain et persistant.